[FAN-FICS] Freedom Helmajistan

[tidoo]

Bon j'avais essayé de l'envoyer en MP pour que tu me donnes ton avis, mais ça veut pas donc je le mets tel quel, et si ça va pas, au pire, je pourrai toujours éditer.
J'ai fait deux trois modifs par rapport au sénar de base, NE PAS LE PRENDRE COMME UNE AGRESSION PERSONNELLE !!
C'est juste que ça collait plus comme ça pour moi.

Si t'as une idée un peu plus arrêté pour la suite, plutôt que tout mélanger ici et perdre l'attention du lecteur (très important de respecter le lecteur en lui mettant quelque chose de clair sous les yeux) j'aimerai mieux que tu me le fasses passer en MP ou qu'on en discute directement via un chat quelconque, histoire de voir où cette histoire nous mêne

Sur ce, après ce long verbiage inutile et relativement hors sujet, voici mon oeuvre, d'après l'idée originale de FMP et le scénario deDark-Clad, merci d'en attribuer le mérite à qui de droit ! (Ca fait sérieux, hein ?!)

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Prologue

Le week-end s'annonçait prometteur. Il faisait un temps superbe, elle n'avait pas de devoir ugent ni même d'interro de prévu avant mercredi et elle devait retrouver ses amies pour une séance de shopping en règle à Ginza, le quartier branché de Tokyo.
Elle retrouva Kyouko à la station de Sengawa puis elles firent le trajet ensemble jusqu'à l'immense gare de Shinjuku où elles avaient rendez-vous avec Mizuki et Ren. Elles prirent le train toutes le quatre jusqu'au sud-est de la ville, où se truvait le centre commercial si prisé dans jeunes Tokyoites.
Les quatre adolescentes se promenaient tranquillement devant les boutiques les plus chics du pays, se prenant à rêver d'occasions extraordnaires où elles porteraient pareilles parures. Elles avaient déjà fait le tour des marroquiniers et des bijoutiers et commençaient tranquillement les magasins de vêtements.
Soudain, Mizuki, s'arrêta ébahie face à la vitrine d'un couturier haut de gamme. Le mannequin avait une robe longue en tafeta bronze, ourlé de dentelle dans le même ton, et le bustier était minutieusement incrusté de pierres précieuses.
La jeune fille ne put retenir un soupire admiratif.
« Waaah !! Elle est magnifique cette robe !! »
Kaname, se posa à coté d'elle et détailla l'objet de son attention. Effectivement, le vêtement éait superbe, mais quand ses yeux se posèrent sur l'étiquette, elle eut le souffle coupé.
« Ouais, son prix aussi... » Elle ne pouvait s'empêcher d'être énervée. Vivant seule, contrairement à ses camarades, elle avait un budget particulièrement serré et n'avait pas la chance de pouvoir s'offrir aussi souvent qu'elles des petites fantaisies. Même si celle-ci était hors de leur portée à toutes.
Kyouko remarqua l'air renfrogné de son amie et essaya de détendre un peu l'ambiance.
« Bah, on s'en fiche, c'est gratuit de rêver, pas vrai, Kana-chan ? » puis prenant son air espiègle elle se pencha un peu plus vers la brune et ajouta d'un ton lourd de sous-entendu : « Et puis imagine, peut-être qu'un jour ton petit ami t'en offrira une... » Elle ricanna et se tourna vers les autres qui souriaient aussi en attendant la réponse de l'intéressée.
Kaname rougit et prit une mine stupéfaite : « Qu.. quel petit ami ?! Je n'ai pas de petit ami ! »
Les trois autres se regardèrent et acquiesèrent avec un air entendu : « Mais oui... »
L 'équipe repartit sans un mot de plus et se concentra sur les autres vitrines.
Kaname resta perdue un instant dans ses pensées, dérivant inlassablement vers un certain sergent.
'pff... je me demande si ce nigaud penserait à m'offrir ne serait-ce qu'un objet qui ne soit pas sorti de son arsenal militaire qu'il se trimbale tout le temps...'
Voulant lui changer les idées, Kyouko proposa à son amie de prendre une glace au café de l'autre coté de la rue, ce qui fut accueilli chaleureusement. Au moment de traverser la rue, elles furent arrêtées par une immense limousine noire qui manqua de peu de les renverser. Mizuli s'émerveilla une fois de plus et s'écria : « Wahou ! La voiture !! » Ses yeux brillaient et elle semblait incapable de regarder ailleurs.
Kaname la reprit à l'ordre avec son ton autoritaire des grands jours.
« Calme-toi, Mizuki ! Tu vas nous faire remarquer à t'extasier comme ça tout le temps ! Tiens-toi un peu ! » Même si elle était tout aussi impressionnée que son amie, elle refusa de le laisser voir.
Ren prit alors la parole et leur expliqua tranquillement : «C 'est une Lincoln Limousne 2007 »
La voiture continait d'avancer normalement, se rapprochant tout naturellement du cordon de sécurité formé par les vigiles du Nighstar, un des clubs les plus selects de Tokyo.
Les jeunes filles en restèrent sans voix puis Ren continua son explication : « Beaucoup de chefs de clans viennent prendre du bon temps là-bas. »
Elle parlait avec beaucoup de détachement, comme si cette situation lui était parfaitement naturelle.
Kaname étudia un peu mieux son amie et elle comprit qu'effectivement, elle n'était pas surprise. Son père était un chef de clan très puissant qui avait même encore assuré un peu plus son autorité grace à l'intervention caché de Sosuke qui avait fait disparaître un de ses plus corriaces adversaires sans faire de victime. Maintenant, le clan Mikihara était respecté, sinon craint par beaucoup et Ren avait forcément profité elle-aussi de son regain de pouvoir.
« Regardez !! Regardez !! Ils vont sortir de la voiture !! » Mizuki trépignait d'impatience, imaginant déjà se trouver nez à nez avec une rock star ou un acteur connu.
« Dis, tu crois qu'ils vont nous laisser voir et nous laisser entrer ? Hein ? Ce serait pas génial ! »
Elle sautait sur place comme une gamine hystérique et Kaname perdait patience.
« Aucune chance que des petites lycéennes comme nous puissent approcher ce club ! » rétorqua la déléguée d'un air pincé.
Kyouko sortit alors son appareil photo et poussa du coude son amie.
« Chut !! Ils sortent ! »
Un portier se dirigea vers le véhicule et ouvrit la porte avec une réverence.
Une superbe jeune femme en sortit, portant une robe de cockail ivoire, mettant en valeur ses courbes sculpturales et sa peau mate. Elle avait la grâce et la délicatesse d'une ballerine et sa démarche était fluide et élégante malgré ses talons vertigineux.
Les jeunes filles restèrent ébahies : « Qu'elle est belle ! »
Puis, suivant, cette ravissante jeune femme, apparut un jeune homme en costume italien gris coupé à la perfection. Il était assez grand et mince, mais il émanait une force rassurante de sa personne. Et sa veste mettait clairement en avant un corps d'athlète.
Une fois de plus Kaname ressentit le pic de la jalousie.
'Encore un riche héritier...'
Mais elle n'eut pas le temps de penser plus avant qu'elle aperçut le visage du jeune homme quand il se penchait vers sa compagne pour lui glisser un mot à l'oreille. Toutes les lumières étaient sur les lui et aucun doute n'était possible.
Kaname sentit son coeur s'arrêter quand elle entendit ses amies crier d'une seule voix : « Sosuke !! »

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Quand on voit de la lumière au bout du tunnel, c'est généralement qu'un train arrive en face.

[dark-clad]

pas mal au generique on marquera


Réalisateur:Tidoo
Scénariste:Dark-Clad

d'apres une idée originale de gatoh Shoji

,ensuite on se debrouillera pour avoir les droits television puis on exigera d'assister a la creation de l'anime(non mais !)

[tidoo]

Et voila la suite comme promis. Par contre, je vois pas bien comment finir cette histoire avec seulement deux trois scènes, mais bon... C'est toi boss !!
Une fois encore, j'ai fait quelques modifs pour ajouter un peu de contenu, mais je crois que je garde l'idée générale ^^

Bonne lecture !!

Chapitre 1 Distance

Les jours passaient et Kaname restait dans la confusion. A grand renfort de menaces et de légères corruptions, elle avait réussi à faire taire ses amies. Malgré leurs protestations, aucune n'était allée interroger Sosuke sur sa présence au club, et aucune question n'avait été posée sur la magnifique créature qui l'accompagnait.
Kyouko avait bien tenté une ou deux approches, mais le regard assassin de son amie l'avait dissuadée d'en dire plus. Et puis avec l'approche de la fin de l'année, les conversations dévièrent vite sur noël, les projets de chacun, et les cadeaux. Sans compter, malheureusement, les examens d'avant les vacances.
Le rythme s'intensifiait, et l'incident du Nigthstar fut vite relégué aux oubliettes devant la charge de devoirs que les élèves de deuxième année avait tous les soirs.
Bien sûr, Kaname, elle, n'oubliait pas. Elle se souvenait parfaitement de l'allure de cette fille, comme elle se tenait au bras de Sosuke et la façon si particulière qu'il avait de la regarder.
Jamais il n'était proche de qui que ce soit comme il l'était avec elle. Qui était-elle ? Et qu'y avait-il entre eux ?
Même si elle s'efforçait de ne pas y penser, elle remarquait bien le changement d'attitude de son protecteur. Il était toujours au téléphone à la moindre pose, il rentrait directement chez lui à la fin des cours et ne prenait même pas la peine de l'attendre.
Plusieurs matins, elle avait fait le trajet seule depuis chez elle, le retrouvant simplement au lycée, sans un mot pour justifier son comportement. Elle avait même failli être en retard ce matin-là, puisqu'elle l'avait attendu pour rien, avant de passer chez lui, vérifier que tout allait bien.
Quand elle avait trouvé l'appartement vide, elle avait senti son ventre se retourner. Comme un arrière goût apre sur la langue. Désagréable sensaion de déjà vu.
Elle essayait de ne pas céder à la panique, après tout, il continuait de venir en cours ; mais les choses étaient différentes. Il l'évitait. Même quand, par hasard ils se retrouvaient cote à cote pendant le déjeuner, il ne lui parlait pas et gardait toujours les yeux baissés.
Il lui cachait quelque chose, c'était évident. Et elle ne pouvait s'empêcher de penser que toute cette histoire avait un lien très serré avec une certaine jene fille croisée quelques semaines plus tôt.
Si Sosuke avait mieux à faire que de la protéger, elle n'allait pas se plaindre. Au contraire, ça lui ferait des vacances !
S'il avait trouvé une jolie fille, riche et douce, grand bien lui fasse. Elle était certainement plus intéresante qu'elle. Elle avait de l'argent, un physique de rêve, et un caractère posé et facile. En plus, elle n'avait pas tous les terroristes du monde après les connaissances étranges emprisonnées dans sa tête, elle.
Kaname se remonta toute seule contre le sergent et prit elle-aussi ses distances. Il était occupé, et bien, il n'était pas le seul. Avec les fêtes qui approchaient, elle avait elle-aussi beaucoup de choses à faire. Entre les examens et son anniversaire, elle n'avait plus une minute de libre pour penser à lui et à ce qu'il pouvait faire avec cette fille. La pauvre n'avait pas fait une affaire avec un boulet pareil. Toujours à coté de la plaque, sans le moindre tact, parano et obsédé par les armes... Non, elle n'avait vraiment pas de chance cette fille.
Songeuse, Kaname se dit qu'elle pourrait elle-aussi s'offrir du bon temps. Elle était jeune et belle, et ne manquait pas de prétendants. Il y avait ce garçon de troisième année qui lui demandait régulièrement de sortir avec lui. Peut-être qu'elle pourrait accepter après tout...
Elle n'avait personne d'autre. Et elle ne risquait pas de se faire ridiculiser par l'intervention de ce maniaque de la gachette puisqu'il passait tout son temps libre avec sa mystérieuse héritière.
Pourtant, Kaname n'était pas rassurée. Elle avait beau se convaincre que tout allait bien, elle se sentait surveiller. Le soir, quand elle rentrait seule après l'entrainement, elle avait l'impression d'être observée. De même quand elle retrouvait ses amies le week-end pour travailler ou faire ses courses de Noêl, elle percevait cette présence permanente sur ses talons et elle détestait ça.
Sosuke était peut-être débordé avec ses histoires de coeur, mais elle n'allait pas prendre le risque de se retrouver encore attaquer par un tueur sangunaire pendant qu'il battifolait avec sa blonde.
Ne tenant plus, un soir, elle prit rendez-vous avec Wraith. Elle devait en avoir le coeur net.
Comme à chaque fois, Kaname fut stupéfaite par le déguisement de l'agent des renseignements. En face d'elle se tenait un sémiliant jeune homme d'une vingtaine d'années, élégamment vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise rayée grise. Avec ses cheveux courts et ses lunettes à monture fine, il était plutot séduisant dans son genre.
Quand il l'emmena prendre un café, Kaname se prit à rougir, oubliant pour quelques secondes de qui il s'agissait réellement et surtout le motif de leur 'rendez-vous'. Pourtant, pour tous ceux qui les croisaient, ils formaient bien un joli couple. Une lycéenne et un étudiant, quoi de plus banal? Personne ne penserait à une jeune fille dotée d'une intelligence surpranormale en pleine conversation avec un espion travaillant pour une organisation paramilitaire multinotionale.
Un léger sourire aux lèvres, Kaname prit des nouvelles de son interlocuteur, parlant de tout et rien, en évitant soignement le sujet qui l'obscédait. Elle n'osait pas aborder directement la question de Sosuke, et en particulier, sa nouvelle mission, en admettant que ce soit bien une nouvelle mission.
Après avoir épuisé tous les thèmes consensuels de politesse, Wraith finit par crever l'abscès. L'agent n'était pas aveugle et il avait bien remarqué le changement d'attitude du sergent, mais aussi l'inquiétude de la lycéenne.
Malheureusement, il n'avait pas tellement d'informations à lui fournir. Le département des opérations et celui des renseignements ne communiquaient pas beaucoup, et à part pour les missions de grandes envergures. Sinon, Wraith ne savait rien des activités de l'équipage du de Danann.
Par contre, une chose était sûre, il n'y avait aucune menace particulière sur la Whispered en ce moment. Elle continuait d'être surveillée et sous la protection de Mithril, mais la situation générale était clame et elle n'avait pas de souci à se faire concernant un éventuel enlèvement.
Partiellement rassurée, Kaname remercia Wraith et prit congé. Elle n'en savait pas plus sur le comportement de Sosuke, mais au moins, elle était toujours à l'abri du danger.
Elle monta dans le train l'esprit plus léger, avec la ferme résolution de ne pas s'occuper des affaires tordues du sergent Otaku et de se concentrer sur elle. Le week-end approchait et elle avait des tonnes de projets.
Fière de sa liberté d'esprit retrouvée, Kaname ne remarqua pas les trois gaillards devant elle et se précipita sur eux tête la première.
Le choc ne fut pas trop violent, mais l'individu concerné ne sembla pas apprécier de s'être fait bousculer. Il se retourna vers l'inconscient qui l'avait cogné et découvrit avec plaisir qu'il s'agissait d'une jeune et jolie lycéenne.
Il fit signe à ses camarades et rapidement, Kaname se retrouva encerclée. Elle sentit son ceur s'accélérer, mais se força à rester calme. On veillait sur elle. Sosuke allait intervenir, comme à chaque fois. Elle ne risquait rien.
Pourtant, plus le temps passait, plus elle doutait. Les trois garçons en face d'elle se rapprochaient un peu trop à son goût. Ils n'arrêtaient pas leurs commentaires douteux et un essaya même de l'attrapa par la taille. Elle se dégagea de justesse, mais seulement pour être coincée par un autre qui lui murmura des insanités à l'oreille.
Elle se sentait de plus en plus oppressée, mais refusait de céder à la panique.
Soudain, celui en face d'elle fit un geste pour lui toucher la cuisse. Elle ferma les yeux, refusant de le regarder la toucher, et retint son souffle.
Elle attendit, incapable de bouger avec l'autre qui la bloquait derrière elle. Mais le contact ne vint jamais. A la place, elle sentit la présence derrière elle s'effondrer et elle sut qu'elle était sauvée.
Doucement, elle entrouvrit les paupières et se retrouva horrifiée devant une marre de sang. Elle se retourna pour comprendre ce qu'il s'était passé et vit plusieurs individus descendre d'une immense berline noire. Une deuxième voiture s'arrêta à sa hauteur et trois autres personnes en sortirent.
Les uns après les autres, ils se présentèrent, affichant des CV des plus variés, allant du trafiquant d'armes au fabriquant de logiciel dernier cri en passant par le politicien verreux.
Kaname ne comprenait pas qui ils étaient vraiment, ni pourquoi ils étaient là à lui parler, mais elle n'eut pas le temps de poser la moindre question que le premier lui affirma tranquillement :
« Nous pouvons à nous six fournir assez d'armes pour détruire la planète, assez de vivres pour nourrir la planète et assez de matériel pour équiper la planète. »
Surprise, Kaname répliqua froidement : « Qu'est-ce que vous me voulez ? » Elle les dévisagea un par un, mais la plupart restait dans l'obscurité, et elle ne pouvait discerner leur visage. Elle attendait une réponse, les bras croisés sur la poitrine et le menton relevé. Elle n'allait pas les laisser l'impressionner aussi facilement.
S'ils étaient si puissant, ils n'avaient qu'à sauver le monde et la laisser en paix, elle n'avait rien demandé !
Celui qui avait parlé poursuivit en souriant : « Hé bien, votre sécurité déjà, mademoiselle Chidori... » Et il désigna de la tête les trois cadavres à leurs pieds.
Kaname eut un haut-le-coeur et ne put rester calme.
« Alors c'est vous qui les avez tués ? »
« Tout à fait. »
Elle était sous le choc. Non seulement trois personnes venaient de se faire tuer en pleine rue, juste sous son nez, mais en plus, c'était arrivé par sa faute, pour la protéger, soit disant. Elle ne supportait pas cette idée.
« Mais pourquoi ? »
Elle voulait comprendre. Ils devaient bien avoir une raison pour abattre comme ça trois hommes qui n'avaient rien fait de mal.
« Pour votre sécurité, mais nous vous l'avons déjà dit. » Il continuait à sourire et Kaname était pétrifiée. Comment pouvait-on agir de la sorte ? Jamais Sosuke n'aurait fait une chose pareille. Il était parfois un peu excessif dans son comportement, mais il ne blessait jamais sévèrement qui que ce soit.
Elle sentait son humeur virer de la stupeur vers la colère. L'attitude de ce type était insupportable. Il était suffisant et prétentieux, comme s'il savait tout, possédait tout. Pour qui se prenait-il avec son arrogance de premier de la classe ? Elle voulait lui rabattre son caquet une bonne fois pour toute.
« Vous n'aviez pas besoin de les tuer. Vous vous rendez compte de ce que vous avez fait ! Ils sont morts, c'est fini !! » Elle commençait à avoir les larmes aux yeux, prenant conscience de ce qu'il s'était passé.
« Sosuke ne tuait jamais personne... il... » Elle se tut, réalisant d'un coup son absence. Encore une fois, elle ressentit cette impression de déjà vu. Du sang, des morts, et elle, toute seule, dans le froid, sans savoir que faire ni où aller. Elle ferma les yeux et essaya de calmer les battements anarchiqes de son coeur. Ne pas repenser à ça.
Malgré elle, elle porta la main à ses lèvres et les essuya. Elle prit une profonde inspiration et plongea son regard dans celui de l'homme en face d'elle. Il continauit de sourire, pas ému le moins du monde par la situation.
Il semblait attendre qu'elle retrouve ses esprits pour poursuivre son explication. Voyant qu'il avait à nouveau toute son attention, il annonça qur le même ton posé : « Sosuke est très occupé en ce moment. C'est pourquoi il a fait appel à nous, en nous faisant bien comprendre combien votre sécurité était importante. »
Il commença à marcher, les mains dans le dos et comme s'il ventait les mérites d'une nouvelle lessive, il lui fit la liste des dispositions prises pour garantir son bien être.
« Votre sécurité a les mêmes garanties que la notre. Seize snipers, recrutés parmi les meilleurs à travers le monde couvre le secteur avec leur arme chagée en permanence. Un périmètre de près d'un kilomètre autour de vous est ainsi protégé et chaque individu suspect est immédiatement mis en joue. S'il s'appoche un peu trop ou laisse penser qu'il est dangereux, alors... »
Encore une fois, il désigna du menton les trois corps étalés sur le pavé.
« Vous êtes suivie par satellits et des hélicoptères de transport peuvent être envoyés en renfort à tout instant si la situation... »
Devant l'air stupéfait de la jeuen fille, il soupira et résuma d'un sourire las. « Bref, vous êtes en parfaite sécurité et vous n'avez aucune inquiétude à avoir... »
Kaname déglutit lentement, réfléchissant à ce qu'il venait de lui dire, puis ne put retenir une dernière question.
« Comment vous connaissez Sosuke ? » Elle n'avait pas confiance. Cet homme pouvait parfaitement travailler pour Amalgame, il en avait les méthodes et elle n'avait pas l'intention de se laisser avoir encore une fois.
Son interlocuteur parut surpris et perdit un instant son sourire.
« Etrange garçon... » Ses yeux se perdirent dans la nuit, mais il continua : « Il est la seule personne capable de tous nous réunir. Et croyez bien que plusieurs ont essayé, mais ce n'est pas l'argent qui nous motive. C'est tout de même étonnant qu'il puisse à lui seul rassembler toutes nos 'spécificités'... »
« Hein ? » Kaname le regarda avec des yeux ronds. Chaque mot séparément avait un sens, mais sa phrase, par contre, ne voulait absolument rien dire. Elle ne comprenait rien à ce qu'il lui racontait, mais ça ne l'empêchait pas de poursuivre.
« Il est vrai que moi-aussi je n'aimais pas beaucoup parler de l'époque où j'ai été vendu comme jouet, mais... » Il se retourna brusquement vers Kaname, et retrouvant son sourire, il ajouta : « Mais laissez tomber. Il vous en dira plus quand il se sentira prêt. Vous devriez être contente, vous n'imaginez pas combien il tient à vous... »
Kaname rougit un peu à cet aveu puis son caractère reprit le dessus. Elle n'allait pas se laisser amadouer aussi facilement. Levant les bras au ciel, elle repartit de plus belle.
« Ah oui ?! Et bien il a des façons curieuses de le montrer. Il passe son temps à disparaître et sinon, il fait la fête ou je ne sais quoi avec je ne sais qui... »
Elle croisa à nouveau les bras et dit de façon butée : « En plus, j'en ai marre de ne rien comprendre à ce qu'il se passe ici ! »
Et sans attendre de réponse, elle se remit en route, sans un regard pour son nterlocutur ou ses acolytes.
Soudain, elle entendit derrière elle une voix familière.
« Il forme une armée... »
Kaname s'arrêta net et se retourna vers la personne qui avait parlé.
Sortant de la pénombre, elle aperçut deux yeux bleus qu'elle ne connaissait que trop bien...
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[dark-clad]

MAGNIFIQUE!!!

du grand FMP ,on s'y croirait presque !!! je l'ai lu comme si c'était une histoire officielle,et comme tout FMP (roman ou anime ou manga ) je l'ai lu deux fois d'affilés ,t'as assurée Tidoo

le ton que j'avais trouvé lors des moments dramatiques, aussi bien en anime qu'en roman, correspond parfaitement a celui raconté dans cette histoire

Tu as rajouté tout un tas de détails qui fait encore plus vrai,et c'est encore mieux que je ne l'aurais espéré.c'est bien d'avoir affaire a une pro !


pour la suite ,dans l'immédiat je sais pas si ça sera possible vu que ya la première série d'interro qui debute mais j'oublie pas (ça risque pas d'ailleurs....

ah oui un derniers 'tit services ,si t'aurais un meilleurs titres à proposer, ça serait mieux je pense (vu que j'ai choisi celui-ci uniquement pour dire de quoi ça parlera)
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[tidoo]

Wouh... Tout ça... ben merci !! J'ai pas fait grand chose pourtant... Enfin, si ça ressemble à ce que tu avais en tête, c'est déjà ça

Pour le titre, j'y ai pas trop réfléchi, mais je sais pas si c'est si important. En général le titre doit annoncer l'idée globale de l'histoire, et un peu la fin. Donc à toi de voir ce sur quoi tu veux surtout insister.
Moi je verrai un truc, genre Le fiancé Helmaj.
Mon idée c'est que Kerama et Sosuke sont fiancés, puisque le Tigre voulait que Sosuke prenne sa suite, et qu'il n'avait pas de fils de sang. Et une fille ne peut pas devenir chef de clan dans leurs traditions. Donc la solution était de les marier (un peu comme dans Dune, où Paul épouse la fille de l'empereur pour avoir le titre).

En plus ça pourrait donner une scène culte quand Kerama se présente à Kaname comme la fiancée de Sosuke... Mais je ne pense pas qu'elle soit amoureuse de lui, elle le voit comme son frère. Le problème est qu'elle veut respecter les dernières volontés de son père ( on sent que je suis à fond dans GS/D là...) et que seule, elle ne peut pas gérer la situation. Les hommes de rebellion n'acceptent pas d'être dirigés par une femme. D'où l'appel à Sosuke... Enfin, c'est mon interprétation. Je suis peut-être complètement à coté de la plaque !

Et sinon, pas de problème pour la suite, je vais bien encore mettre deux semaines pour accoucher du chapitre deux donc ça te laisse le temps de passer tes exams.

Bon courage pour les controles, je sais que c'est chiant et quand tu veux pour la fin
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[dark-clad]

Bah en tant que premier fans de ce scénario ;) , je ne peut que saluer la performances du réalisateur quand elle se montre a la hauteur

enfin petit details pas important ,le prénom c'était Kérena (dérivée du prénom Kérene d'origine orientale ce qui fait qu'il colle a peu près au contexte géographique,

sinon c'est ok pour ta propositions (j'ai pas lu dune mais j'ai entendue parler) mais dans mon idée de base c'était juste histoire de rendre jalouse Chidori avec une nana encore plus belle qu'elle !

si t'as d'autres idée,n'hésite pas a dire!

j'oublie pas de faire la suite
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[tidoo]

Désolée pour ta soeur... Je me souvenais que ça ressemblait à Karima, qui est aussi une prénom orientale que j'aime bien. C'était celui d'une de mes élèves préférées ^^

Mais promis, pour la suite, je ferai attention !!

Et un conseil évite de dire que t'es inspiré de ta soeur pour créer le prénom d'une bonne sexuelle si tu veux pas avoir tous les pervers du fofo qui te harcèlent pour son numéro !! Et sinon, pour éviter de gacher le suspens, tu peux m'envoyer la suite par mail ? Histoire de pas spoiler tout le monde...
tidounette at gmail point com (c'est ma boite exprès pour ce fofo)

Merci
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[dark-clad]

mouarf ok !
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[tidoo]

Ca a été très long à venir, et non seulement c'est pas fini, mais j'ai pas vérifié l'orthographe. Ca promet d'être chouette.
Enfin passons. J'ai pris quelques libertés, comme d'hab, et je vais devoir en prendre beaucoup d'autres pour la suite parce qu'il y a un énorme trou dans le scénario.
Donc avant de me lancer plus loin, je voulais être sûre que ça ne posait pas problème. J'ai bien saisie l'idée générale, mais je voudrais éviter de sombrer dans le mélo. Et pour ça, il va falloir faire des ajustements...

Enfin voilà, j'espère que ça ira !


Chapitre 2 Souvenirs (partie 1)

Le prix du pétrole n'arrêtait pas de monter. Avec l'explosion du commerce chinois et l'expension indienne, les besoins ne faisaient qu'augmenter, et les réserves, elles, étaient toujours aussi limitées.
Sauf en Asie Mineure. Les territoires sauvages du Helmajistan se trouvaient sur une veine d'or noire. Le pays étant en conflit perpétuel, personne ne s'était soucier de prospection de ce genre, mais avec la pénurie annoncée de matières premières et le refus de certains pays de se laisser spoilier tranquillement, il fallait trouver d'autres sources d'approvisionnement.
L'URSS avait commencé, quelques années plus tôt à creuser le désert helmaj et quelques puits avaient même été percés. Mais avec la révoltion et les différents gouvernements qui se succédaient depuis six ans, les travaux étaient restés à l'abandon.
Jusqu'à la flambée des prix.
Subitement, les Russes voulaient reprendre là où ils en étaient. Après tout, les frontières dans cette région n'étaient pas très claires, et les infrastructures leur appartenaient... Sans trop de mal, les Soviétiques purent reprendre le contrôle du pays et après quelques enveloppes, une ou deux menaces et beaucoup d'échanges en sous main, l'URSS se retrouva en possession de nouveaux gissements de pétrole, avec l'accord absolu de l'ONU.
Le régime Helmaj n'avait pas la force de résister face à une nouvelle invasion russe et les commissions internationales avaient facilement fermé les yeux sur cette affaire puisque le pays vivait dans le chaos depuis des années. Les Sovietiques garantissaient de ne pas maltraiter les populations et offraient même un travail à tous ceux qui le souhaitaient, sans compter qu'ils maintenaient la paix.
Bien sûr, entre la théorie annoncée à la chambre des Nations Unies et la réalité du terrain, les différences étaient impressionnantes, mais une fois encore, grace à une force de persuasion renforcée par une situation de crise, les autorités ne posèrent pas problème.
Les soviétiques utilisaient la main d'oeuvre locale pour toutes les basses besognes, exploitant allégrement les villageois, de l'enfant de cinq ans au vieillard de soixante-dix sans le moindre état d'ame. Il fallait creuser les puits, construire les pipe-lines, amorcer les pompes, tracer les routes pour permettre aux camions-citernes de transporter leur précieux chargement et malgré les sommes colossales empochées, la population locale restait dans la misère.
Les ouvriers étaient parqués dans des camps de fourtune, travaillant jour et nuit pour avancer le plus vitre possible et ne voyaient jamais la couleur de l'argent si durement gagné.
Rapidement, les protestations commencèrent, mais les Sovietiques ne se laissaient pas impressionner pour si peu. Ils abattaient froidement tous ceux qui osaient contester leurs méthodes, et achetaient gracement les divers émissaires de l'ONU venant vérifier la conformité des promesses russes. Le calme et l'ordre devaient à tout prix être conservés et il fallait éviter de faire des vagues pour ne pas attirer les ONG.
Pourtant, la résistance s'orgnisait.
Parmi les villageois exploités, une ombre se tenait toujours en alerte. Tout ce qu'on distingait sous son hidjab étaient deux yeux gris acier, sombres et profonds. Ce regard était fort et empli de détermination, mais on pouvait aussi y lire de la douceur et de la compassion.
Evidemment, il ne fallut pas longtemps avant que les soldats russes ne repèrent cette créature mystérieuse. Et il ne fallut pas longtemps avant qu'elle ne se retrouve dans le lit du chef des opérations. Elle était jeune et sans conteste possible bien plus attirante que toutes les autres filles de la région.
Elle avait été un peu farouche au début, mais contre un peu de pain supplémentaire, quelques avantages et la garantie que ses petits frères seraient épargnés, elle accepta finalement de se soumettre et se revéla même être une maitresse intéressante.
Elle était nettement plus expérimentée qu'elle ne le paraissait et l'officier russe ne regretta pas son choix un instant. Il alla même jusqu'à lui offrir une place dans les bureaux pour la ménager. Qu'elle soit en forme pour leurs activités nocturnes.
L'ombre avançait maintenant tranquillement dans les couloirs de l'administration russe locale et pouvait se promener librement dans les infrastructures préfabriquées des soviétiques. Elle était toujours discrète et malgré sa position privilégiée, elle continuait à travailler et s'appliquait toujours à satisfaire ses supérieurs.
La nuit, elle remerciait son bienfaiteur avec chaleur, le laissant essouflé et comblé entre les draps.
Ce soir n'était pas différent des autres, sauf que l'officier était un peu plus fatigué peut-être à la fin de ses ébats et qu'il s'endormit sans s'apercevoir que sa maitresse prenait la fuite.
Sans un bruit, l'ombre se faufila hors du campement, prenant bien soin d'effacer ses traces jusqu'à la route. Là, elle se dirigea rapidement vers une ferme et se glissa dans l'étable.
Ce n'était une surprise pour personne de la voir se promener hors du quartier des officiers, et aucun soldat ne prêta réellement attention à ce qu'elle faisait.
Ils n'avaient pas non plus remarquer les coups de fils qu'elle avait passé depuis la ligne protégée du bureau de l'officier qui l'avait mis dans son lit, pas plus qu'ils n'avaient vu les armes qu'elle avait fait passer sous son hidjab à ses 'frères'.
Quand les militaires soviétiques réalisèrent que leur supérieur avait fait une attaque au beau milieu de la nuit, ils mirent un moment à comprendre qu'il ne s'agissait pas d'un accident et quand ils voulurent obtenir des explications l'ombre était déjà loin.

Assis au bord du chemin, il attendait. Il avait remis son turban et ressortit sa cape, mais même avec une tenue traditionnelle de nomade, on le reconnaissait. Avec ses épais cheveux noirs qui lui tombaient dans les yeux et sa cicatrice en forme de croix sur la joue gauche, tout le monde ici savait qui il était.
Kashim était revenu au pays, et tous les villageois espéraient qu'il les débarasse des soviétiques comme l'avait fait son père adoptif quelques années plus tôt.
Il avait été contacté par Kerena alors qu'il était en mission à Tokyo. Il était bien sûr au courant de l'invasion russe, mais n'imaginait que la situation avait pu se dégrader si rapidement.
Grace à ses contacts sur place, et aux réseaux de la jeune femme, il avait facilement rejoint le désert et trouvé les camps de réfugiés.
Terré dans les montagnes, il avait passé les deux derniers jours à observer le travail des villageois, la misère dans laquelle on les forçait à vivre et les massacres de tous ceux qui tentaient de s'opposer à leurs lois.
Il était dépassé et complètement impuissant.
Quand Kerena le rejoignit, elle ne cachait pas sa déception de le trouver ainsi. Elle avait parfaitement remplis sa mission en sortant des armes et en empoisonnant le chef de la milice soviétique. Maintenant elle comptait sur le retour de son fiancé pour passer à l'action de façon plus décisive. Elle savait bien qu'en tant que fille de chef de la résistance elle ne pouvait rien. Les coutumes étaient encore fortes, même au sein des moudjahidins. Ils étaient plus tolérents et acceptaient d'être dirigés par une femme, mais ça ne fonctionnait plus pendant que Kashim était là. Il était l'héritier du tigre, c'était à lui d'organiser la rebellion. Une fois que le bruit se repandit qu'il était rentré, elle redevait simplement sa fiancée, et rien de plus. Elle pouvait l'aider, mais le commandement lui revenait à lui. C'était la tradition et elle n'avait pas l'intention de s'y opposer. Malheureusement pour elle, Sosuke avait laissé Kashim derrière lui en rejoignant les forces de Mithril, et même s'il était prêt à aider ses amis d'enfance, il n'avait nullement l'intention de reprendre le flambeau.
Les choses étaient très claires pour lui, comme elles auraient du l'être pour sa promise.
Mais ils n'eurent pas tellement le loisir d'en discuter.
Grâce à l'intervention de Kerena au camp de réfugier, les soviétiques se retrouvèrent destabilisés. Leur chef était mort et il leur fallut un peu de temps pour s'organiser. Profitant de la confusion dans leur camp, les enfants du village avaient pu préparer une attaque du campement et si tôt le signal reçu, ils déclanchèrent les explosifs.
En quelques minutes, toutes les infrastructures des soviétiques étaient en flamme, et les gisement de pétrole eux-même alimentaient le brasier.

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Quand on voit de la lumière au bout du tunnel, c'est généralement qu'un train arrive en face.

[Hel]

Excellent ! J'adore cette façon de mêler la petite histoire à la grande. Très réaliste. Elle n'a pas froid aux yeux la Kerena, je te reconnais bien là Tidoo

Bref, super ! La suite !